Twitter Facebook Accueil

Ligue des droits de l'Homme

Section du Pays d'Aix-en-Provence

Archives du tag : Revue de presse

13 mars – Tribune collective « Nous marcherons ensemble pour un printemps climatique et social » publiée sur France inter 15 mars 2019

Le 16 mars, nous serons dans la rue, à l’appel de centaines d’organisations associatives et syndicales, de mouvements citoyens, de gilets jaunes

Que l’on marche pour le climat, pour la justice sociale ou contre les violences policières et contre tous les racismes qui gangrènent la société et les institutions, nous marcherons ensemble. Nous marcherons donc ensemble, parce que nos combats sont les mêmes et que nous pointons les mêmes responsables. Samedi 16 mars à 15h, dans tous les rassemblements qui auront lieu partout en France, le même geste symbolique montrera que nos mobilisations ne s’opposent pas et ne nous divisent pas, bien au contraire.

Lire la tribune

 

Source: 13 mars – Tribune collective « Nous marcherons ensemble pour un printemps climatique et social » publiée sur France inter

4 mars – Tribune collective « Les asilés italiens ne doivent pas être extradés » publiée dans Le Monde 6 mars 2019

Source: 4 mars – Tribune collective « Les asilés italiens ne doivent pas être extradés » publiée dans Le Monde

18 février – Tribune de Michel Tubiana « Du bon usage de l’antisémitisme en politique » publiée dans Mediapart 21 février 2019

Tribune de Michel Tubiana, président d’honneur de la LDH, à lire dans Mediapart

Bien sûr que les insultes essuyées par Alain Finkielkraut relèvent d’une parole antisémite déguisée. A l’évidence, le mot sionisme n’est ici que le cache sexe de l’antisémitisme. Et rien ne peut relativiser cette réalité. Même pas l’ire réactionnaire d’un académicien qui rêve d’un pays fantasmé et propriété des élites, surtout pas le double discours d’un opposant à la colonisation et au gouvernement actuel d’Israël dont la voix ne se fait entendre que lorsqu’il s’agit de défendre Israël, pas plus lorsqu’il s’agit de pointer les incohérences énervées d’un intellectuel qui en 2002 évoquait le souvenir de « la nuit de Cristal » à propos des actes antisémites en France ou, en 2005, à propos de la révolte des banlieues, les « pogroms antirépublicains », pour finir par exprimer sa peur de « l’immigration de peuplement » et du « grand remplacement ».

Qu’Alain Finkielkraut attire et attise la haine ne saurait justifier ni cette haine, ni sa nature raciste et antisémite. C’est la raison pour laquelle, avant de prendre en considération ce qui peut déplaire dans le personnage, les insultes qu’il a supportées impliquent une condamnation sans réserve car, au-delà de l’individu qu’elles atteignent, il s’agit là d’une agression contre le fondement de tout contrat social.

Est-ce une raison pour faire de ceux et celles qui se proclament antisionistes des délinquants ? C’est pourtant ce que souhaitent, paraît-il, une trentaine de députés se sentant, sans doute, soutenus par un président de la République qui a cru bon d’abonder en ce sens et d’introniser Benjamin Netanyahou comme représentant des juifs du monde entier.

Il est vrai que la Cour de cassation a déjà cru bon d’assimiler l’appel au boycott des produits israéliens à une manifestation d’antisémitisme. On attend avec impatience ce que dira la Cour européenne des droits de l’Homme d’une interprétation si extensive du droit pénal français et si restrictive de la liberté d’expression.

Je ne suis pas de ceux et celles qui délégitiment l’existence de l’Etat d’Israël. On peut gloser à l’infini sur les raisons qui ont amené à sa création, sur la catastrophe qu’a représentée cette création pour les habitants chrétiens et musulmans de la Palestine (sauf à nier l’évidence…), etc. Le débat historique n’a d’intérêt qu’en ce qu’il redresse certains mythes (les Palestiniens n’existent pas et sont partis d’eux-mêmes, il n’y avait pas de juifs en Palestine, par exemple) mais il ne résout en rien la contradiction qui perdure depuis plus de 100 ans et qui s’exprime aujourd’hui autour d’une réalité simple et cruelle : une nation occupante d’une nation occupée et colonisée.

C’est pourquoi, j’ai du mal à m’identifier à un débat qui mêlerait anti ou pro sioniste et pro ou anti Palestinien. La seule question qui vaille c’est celle du droit, du droit d’Israël à exister et du droit du peuple palestinien à avoir son Etat. Or, à ce jour, c’est bien la deuxième partie de la proposition qui est niée : ce n’est pas l’existence d’Israël qui est menacée par les Palestiniens, c’est le droit des palestiniens à exister qui leur est refusé par une puissance occupante qui bénéficie d’appuis qui vont de la caution active, j’évoque ici les USA, à une lâche complicité, j’évoque ici l’Union européenne, y compris la France.

Il y aurait donc une certaine incongruité à vouloir légiférer à ce propos alors et surtout que personne ne songe à incriminer ceux et celles, en Israël comme en France, y compris dans la représentation nationale, qui contestent le droit des Palestiniens à avoir leur Etat voire vont jusqu’à nier leur existence !

Renvoyer le débat politique au juge, en deçà des limites qui mettent en cause les principes essentiels, n’a jamais rien produit d’autres qu’une restriction aux règles démocratiques au mieux et une radicalisation mortifère au pire.

Déjà injustifiable, cette criminalisation du débat autour d’Israël et du sionisme est totalement contreproductive au regard des objectifs que lui assignent ses soutiens.

Dire que l’antisionisme ne recouvre pas, chez certains, une manifestation d’antisémitisme serait scandaleusement stupide. La défense des droits des Palestiniens a servi de cache-sexe à bien des pouvoirs et à bien des manipulations. Des régimes arabes qui mobilisent les foules sur ce thème pour éviter qu’elles se préoccupent de leur propre sort, aux pseudos idéologues en même temps qu’antisémites avérés comme Soral et consorts, les Palestiniens ont subi plus qu’à raison cette instrumentalisation. Qu’il faille lutter contre cela, nul n’en disconvient et le code pénal contient suffisamment de dispositions pour condamner quiconque s’aventure sur ce terrain.

Aller au-delà ne permettra que d’interdire toute critique de la politique des gouvernements israéliens.

C’est bien l’objectif recherché dans la tentative de l’IHRA [1] de faire adopter une définition normative de l’antisémitisme. Outre la pauvreté intellectuelle que recèle le texte proposé, ce sont les exemples, en particulier l’un d’entre eux, qui éclairent l’assimilation des critiques que supportent la politique israélienne à de l’antisémitisme. Cette proposition de définition est, en effet, assortie d’exemples de manifestations d’antisémitisme dont celle-ci : « Appliquer deux poids, deux mesures en imposant à celui-ci [l’Etat d’Israël] un comportement non attendu ni exigé de la part d’un autre pays démocratique. »

On ne peut dire plus clairement que ce qui est ainsi recherché c’est l’absolution et l’impunité de la politique israélienne.

Cette tentative, soutenue par le ban et l’arrière-ban des organisations communautaires juives, comme la volonté de criminaliser le discours antisioniste, ne serviront nullement à combattre l’antisémitisme mais, tout au contraire, à le renforcer. En assimilant une manifestation de racisme intolérable à une critique fût-elle radicale, d’Israël et de sa politique, ce sont tous les juifs qu’on assimile ainsi aux errements de celle-ci et, particulièrement, à ce qu’elle conduit à faire subir au peuple palestinien.

Si l’on voulait tirer un trait d’union entre juifs français ou d’autre nationalités et le discours raciste et les pratiques déshumanisantes des autorités israéliennes, on ne s’y prendrait pas autrement.

C’est le chemin que s’apprêtent à emprunter ceux et celles qui caressent l’idée d’introduire la dimension de l’antisémitisme dans la critique des gouvernements israéliens.

C’est le chemin qu’a déjà emprunté le président de la République en invitant Benjamin Netanyahou à la cérémonie du Vel d’Hiv et en y recourant à ce même syllogisme.

Lequel Netanyahou s’est empressé de remercier Emmanuel Macron en réunissant à Jérusalem ce quarteron de gouvernements autoritaires et plus ou moins antisémites du groupe de Visegrad.

Non, critiquer la politique israélienne, réclamer l’application de sanctions devant le refus permanent des autorités israéliennes de respecter le droit international, exiger que les produits israéliens qui arrivent sur nos tables et dans nos magasins ne soient pas issus des colonies, tenter de faire juger les généraux israéliens coupables de crimes de guerre, dénoncer la discrimination dont sont victimes les hommes et femmes d’Israël qui ne sont pas juifs, tout cela n’a rien à voir avec l’antisémitisme.

Cela concerne l’idée qu’il n’y a qu’une seule humanité soumise aux mêmes règles.

Paris, le 18 février 2019

Michel Tubiana, Président d’honneur de la LDH

[1] https://www.holocaustremembrance.com/

Source: 18 février – Tribune de Michel Tubiana « Du bon usage de l’antisémitisme en politique » publiée dans Mediapart

11 février – Tribune de Michel Tubiana « L’hubris d’un procureur » publié dans Mediapart 12 février 2019

Tribune de Michel Tubiana, président d’honneur de la LDH

L’invraisemblable tentative du procureur de Paris d’effectuer une perquisition dans les locaux de Mediapart ne se résume pas en une énième tentative de porter atteinte au secret des sources des journalistes et donc à la liberté de la presse. Elle révèle une dégradation profonde des libertés au travers d’un parquet devenu omnipotent.

Pour bien mesurer la démarche du procureur de Paris, rappelons qu’en l’absence d’’autorisation du juge des libertés, au surplus probablement impossible à obtenir dans le cas d’espèce, la venue de deux substituts et de plusieurs policiers dans les locaux de Mediapart allait, à l’évidence, se heurter au refus des journalistes. A-t-il pensé que les responsables du journal ignoraient le droit ? A-t-il été naïf au point d’imaginer qu’ils auraient peur ? Quelles qu’en soient les raisons, le procureur de la République de Paris s’est cru en mesure de faire pression comme si son statut l’autorisait à passer outre le droit, en quelque sorte à tenter le coup.

Au-delà de l’équation particulière qui définit le poste de procureur de la République de Paris, dont le pouvoir exécutif a pu, sans pudeur excessive, exiger qu’il soit occupé par un homme avec lequel il se sente en confiance, c’est bien le statut général du Parquet et sa place dans l’institution judiciaire qui sont en cause.

Un président de la tristement célèbre Cour de sureté de l’Etat se gaussait des attaques régulièrement proférées à l’encontre du manque d’indépendance de cette juridiction d’exception. Il soutenait, et c’était probablement exact, qu’il n’avait jamais reçu d’instructions et qu’il n’en avait jamais sollicité.

La question n’est en effet pas de jauger la capacité individuelle de chacun à être indépendant, à mettre en jeu sa carrière pour le rester, mais bien d’un processus systémique qui fait du Parquet français un acteur lié au pouvoir exécutif et surplombant toute l’institution judiciaire. C’est d’abord le statut même du Parquet qui est en cause. Le Parquet, en raison de la volonté des responsables politiques, n’a jamais pu couper le cordon ombilical avec le pouvoir exécutif. Ceci se traduit par sa soumission à une hiérarchie, le respect des instructions de politique pénale du ministre de la Justice et des conditions de nomination le rendant encore plus dépendant,

Nonobstant la décision du Conseil constitutionnel qui reconnaît son indépendance, c’est bien la Cour européenne des droits de l’Homme qui considère que, dans sa structure, le Parquet français « reste sous la dépendance du pouvoir exécutif »[1] (Moulin C/ France CEDH 23/11/2010)

Et l’on voit bien dans la pratique quotidienne que le Parquet épouse étroitement, de manière générale, les désirs gouvernementaux au point de forcer, parfois, le sens de la loi. C’est ainsi qu’on a vu le prédécesseur de l’actuel procureur de Paris prendre des réquisitions répétées pour autoriser les forces de l’ordre à effectuer des contrôles d’identité dans les lieux où pouvaient se trouver des étrangers en situation irrégulière. Cet objectif n’est pourtant pas visé par l’article 78-2-2 du code de procédure pénale. Saisi par plusieurs associations, il répondit par une lettre ou la morgue le disputait au mépris. Il pouvait se le permettre, aucun recours n’était ouvert contre ce détournement de la loi.

Et c’est à son successeur que la nouvelle mouture de la loi « anticasseurs » prétend confier le pouvoir de prendre des réquisitions permettant la fouille préalable et le contrôle des manifestants, c’est-à-dire interdire de fait de manifester. Lequel successeur a déjà donné des instructions pour ficher un maximum de manifestants, au bénéfice d’une interprétation très extensive de la loi !

Les pouvoirs conférés au Parquet n’ont cessé et ne vont cesser de croître si le projet de loi sur la justice est adopté.

Le Parquet, pourtant organe de poursuite, a ainsi acquis des pouvoirs d’investigation et de coercition jusqu’alors dévolu aux juges du siège.

Certes, j’entends bien l’argument ressassé jusqu’à l’infini, y compris par le Conseil constitutionnel, que nombre des pouvoirs d’investigation du Parquet (une perquisition en enquête préliminaire par exemple) sont soumis à l’autorisation préalable du juge des libertés. Ce dernier est même devenu une sorte de mantra qui autorise la juridiction constitutionnelle à valider tous les pouvoirs reconnus au Parquet au seul motif qu’ils sont contrôlés par un juge du siège.

A y regarder de plus près, cette argumentation est une tartufferie. C’est oublier d’abord le manque de moyens et de temps que subissent les juges des libertés. Dans bien des juridictions, ils n’exercent cette fonction qu’à temps partiel.

C’est surtout oublier que celui ou celle qui est chargé d’accepter ou de refuser une requête du Parquet reçoit un dossier uniquement bâti sur des renseignements policiers, par hypothèse à charge ; aucun débat contradictoire n’est possible. C’est le juge des libertés qui dans son fort intérieur doit contredire le Parquet et prendre sa décision, le tout dans des délais extrêmement brefs qui n’autorisent pas vraiment à réclamer des informations complémentaires ou à prendre le temps de la réflexion.

Nul besoin de mettre en cause la conscience professionnelle ou l’indépendance de ceux et celles qui exercent cette fonction : le système et les conditions d’exercice suffisent à faire du juge des libertés, dans son rôle de contrôle du Parquet, et sauf abnégation particulière, un alibi.

Mais au-delà d’un dispositif institutionnel qui mêle dépendance et toute puissance, les attitudes individuelles trouvent aussi leur place.

Je me souviens de ce procureur qui avait imaginé intenter des poursuites contre le président de la section de la LDH de Limoges. Motif ? La section avait organisé une commission d’enquête sur une bavure policière. Cela aurait été constitutif d’une « usurpation de fonction » qui aurait justifié un rappel à la loi. L’entretien fût vif, le rappel à la loi refusé et mis au défi d’entamer des poursuites, le procureur alors en poste à Limoges, pris, avec prudence la décision de se replier dans l’inaction.

Il reste que ce parquetier, comme son homologue parisien, avait tenté le coup, assuré qu’il n’en subirait lui aussi aucune conséquence.

Quant au procureur de Toulon, qui songera à lui reprocher d’avoir exonéré un policier de toute accusation de violences lors d’une des dernières manifestations avant d’être obligé de se reprendre et d’ouvrir une enquête devant la violence des images ?

Et ce type d’attitude est appelé à prospérer dès lors que les actes du Parquet ne sont pas susceptibles d’engager directement leur responsabilité.

Contrairement aux objectifs que lui impose théoriquement son statut, le Parquet n’est que rarement « protecteur des libertés » faisant prévaloir avant tout son rôle d’accusateur mais surtout son rôle de rempart de l’ordre établi.

C’est donc l’équilibre de toute l’institution judiciaire qui est bouleversé par l’hypertrophie des pouvoirs du Parquet avec d’autant plus de force qu’elle a été, par ailleurs, dépossédée d’une partie de ses attributions au bénéfice des juridictions administratives. Le projet de loi « anticasseurs » en étant la dernière illustration.

On ne fera donc pas l’économie d’un changement profond, consacrant sans aucun doute l’indépendance du Parquet, mais aussi rétablissant un équilibre des pouvoirs judiciaires aujourd’hui disparu et, enfin, en s’interrogeant sur la manière d’appliquer l’article 15 de la Déclaration de 1789 aux termes duquel « La société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration. »

Michel Tubiana, président d’honneur de la LDH

Paris, le 11 février 2019

[1]  « Le représentant du ministère public français ne peut être assimilé à « un juge ou un autre magistrat habilité par la loi à exercer des fonctions judiciaires », comme la Cour l’a indiqué dans son arrêt Schiesser précité, et surtout confirmé dans l’affaire Huber c. Suisse (23 octobre 1990, série A no 188) et dans sa jurisprudence depuis trente ans. Précisément au critère fonctionnel élaboré par la Cour, le gouvernement oppose un critère purement formel radicalement inopérant pour modifier la jurisprudence de la Cour. Le parquet, partie au procès, engage les poursuites et reste sous la dépendance du pouvoir exécutif. »

Source: 11 février – Tribune de Michel Tubiana « L’hubris d’un procureur » publié dans Mediapart

12 février – Tribune collective « Justice des mineurs : si l’ordonnance du 2 février 1945 doit être réformée, il est essentiel de revenir à la philosophie du texte » publiée dans Le Monde 12 février 2019

Tribune collective signée par Malik Salemkour, président de la LDH et Françoise Dumont, présidente d’honneur de la LDH

Lors des débats parlementaires sur le projet de loi de programmation 2018-2022 pour la justice, la garde des sceaux a déposé un amendement de dernière minute visant à obtenir une habilitation pour réformer la justice des enfants par voie d’ordonnance et rédiger un code pénal des mineurs. L’amendement a été adopté le 23 novembre 2018 et légèrement rectifié le 23 janvier lors de l’examen, puis de l’adoption du texte de loi en nouvelle lecture par l’Assemblée nationale. Ce texte doit être examiné, en nouvelle lecture également, par le Sénat à partir du 12 février.

Lire la tribune

Source: 12 février – Tribune collective « Justice des mineurs : si l’ordonnance du 2 février 1945 doit être réformée, il est essentiel de revenir à la philosophie du texte » publiée dans Le Monde

12 février – Tribune collective « Les droits des investisseurs ne doivent pas être mieux protégés que ceux des citoyens ou de la planète », publiée dans Le Monde 12 février 2019

27 associations, syndicats et ONG, dont la Ligue des droits de l’Homme, appellent les députés européens à rejeter un projet d’accord commercial entre l’UE et Singapour, comparable au très contesté Ceta.

Lire la tribune

Source: 12 février – Tribune collective « Les droits des investisseurs ne doivent pas être mieux protégés que ceux des citoyens ou de la planète », publiée dans Le Monde

28 janvier – Tribune de Malik Salemkour et Dimitris Christopoulo « Répression en Egypte : comment Al-Sissi achète le silence français » 1 février 2019

Tribune de Malik Salemkour, président de la LDH, et Dimitris Christopoulos, président de la FIDH sur la répression en Egypte

Rappel des faits. Les relations commerciales entre les deux pays sont florissantes, surtout pour les ventes d’armes. Ces dernières ont des conséquences directes sur la détérioration de la situation des droits humains en Egypte, à défaut d’avoir éradiqué le terrorisme dans la région.

Lire la tribune

Source: 28 janvier – Tribune de Malik Salemkour et Dimitris Christopoulo « Répression en Egypte : comment Al-Sissi achète le silence français »

21 janvier – Tribune de Michel Tubiana « Du ‘grand débat national’ à la grande manipulation nationale » publiée dans Mediapart 22 janvier 2019

Tribune de Michel Tubiana, président d’honneur de la LDH

Ce « grand débat national » n’est, en définitive, qu’une « grande manipulation nationale » dont on n’est pas même certain qu’elle n’échappera pas à ses initiateurs, au profit de l’extrême droite. Pourquoi, dès lors, s’en saisir ? Justement parce nous devons faire obstacle à cette tentation d’extrême droite que le gouvernement et le président de la République utilisent.

LIRE LA TRIBUNE


Source: 21 janvier – Tribune de Michel Tubiana « Du ‘grand débat national’ à la grande manipulation nationale » publiée dans Mediapart

14 janvier – Tribune de Malik Salemkour « Une polémique inquiète militants et intellectuels. Laïcité : la loi de 1905 est-elle menacée ? » 19 janvier 2019

Tribune de Malik Salemkour, président de la LDH, sur les libertés publiques

Rappel des faits. Après le cri d’alerte lancé par 30 organisations et relayé par l’Humanité, des voix se font entendre pour mettre en garde contre une révision.

Lire la tribune

Source: 14 janvier – Tribune de Malik Salemkour « Une polémique inquiète militants et intellectuels. Laïcité : la loi de 1905 est-elle menacée ? »

29 décembre – Tribune collective « L’Etat met en danger les migrants » publiée dans le JDD 3 janvier 2019

14 associations, dont la Ligue des droits de l’Homme (LDH), dénoncent dans une tribune au JDD « la faillite de l’État » dans la protection et la mise à l’abri des migrants. Elles demandent à Emmanuel Macron « de permettre un hébergement rapide des personnes à la rue ».

Lire la tribune

Source: 29 décembre – Tribune collective « L’Etat met en danger les migrants » publiée dans le JDD