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Ligue des droits de l'Homme

Section du Pays d'Aix-en-Provence

Archives du tag : Education

Défendre l’université et la recherche pour défendre la démocratie 27 mars, 2025

Communiqué LDH

L’université et la recherche font aujourd’hui l’objet d’attaques d’une violence sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale, partout dans le monde et particulièrement depuis l’élection de Trump aux Etats-Unis. Selon un rapport rédigé par une équipe de chercheurs germano-suédoise, publié le 13 mars 2025, l’indice de liberté académique est en « déclin significatif » dans 34 pays et territoires depuis dix ans. Les universités, les organismes et institutions de recherche, les agences de régulation, sont systématiquement attaquées dans leurs fondements et missions, mais aussi dans leur capacité à fonctionner, par l’administration Trump.

La communauté scientifique est ainsi visée pour ce qui fonde le cœur de son activité, la démarche scientifique, l’honnêteté des interprétations, la liberté de la pensée, et la recherche d’une connaissance qui soit appuyée sur des faits et la vérification des démonstrations ou expériences. Les libertés académiques sont bafouées directement par les décrets américains contrôlant le vocabulaire scientifique et interdisant l’usage de mots – « femme », « diversité, « changement climatique », « minorités » – dans la recherche sous peine de suppression des financements. Il s’agit bien, en entravant le travail scientifique, de distordre les faits, c’est un projet de réécriture du réel que porte Donald Trump. Les décisions de Donald Trump entraînent aussi de graves conséquences pour les communautés scientifiques hors des Etats-Unis mêmes qui travaillent en réseau qui incluent ces équipes états-uniennes. C’est le travail scientifique de l’humanité qui est ainsi attaqué. Particulièrement sur le chantier vital du réchauffement climatique, tout comme en matière de protection de la santé.

Dans le contexte exacerbé aux Etats-Unis, mais qui se développe de façon plus partielle dans d’autres pays (comme en Hongrie, en Italie), la LDH (Ligue des droits de l’Homme) rappelle son attachement à la pleine indépendance du monde universitaire, partout dans le monde. Cette indépendance doit être garantie vis-à-vis de toute emprise d’un pouvoir économique, confessionnel, idéologique et aussi politique.

En France, la liberté académique est un principe constitutionnel depuis 1984 qui interdit juridiquement l’intervention du pouvoir dans la gouvernance d’une université, et la LDH souhaite rappeler l’importance de renforcer l’indépendance de la communauté scientifique travaillant en France et particulièrement la liberté académique malmenée ces dernières années :

– quand les travaux des universitaires dans les domaines des études de genre, des études post-coloniales, sur les forces de l’ordre, les mouvements sociaux, les questions environnementales sont délégitimées par des propos infondés émanant de responsables politiques ;

– quand des membres du gouvernement remettent en cause la pertinence des débats ou analyses, s’exprimant sur cela parfois au sein même des établissements ;

– quand une réforme du CNRS disant viser à concentrer les moyens sur quelques « key-labs » malmène la liberté de la recherche ;

– quand la légitime controverse interne à la communauté scientifique est compromise par des procédures-bâillons ou des procédés d’intimidation internes ou externes ;

– quand l’accès aux sources ou instruments de recherche est entravé ;

– quand les moyens et budgets sont réduits par de coupes budgétaires importantes entrainant des mises sous-tutelle d’universités ;

– quand les formations sont évaluées selon des modalités et sur des critères contestables, ce qui peut porter atteinte à la liberté d’enseignement et ne relever que d’un cadre de pensée utilitariste et néolibéral ;

– quand se multiplient les interdictions de réunions ou de conférences, portant gravement atteinte à la liberté d’expression ;

– quand le libre accès aux études supérieures semble remis en cause par les réformes récentes combinées à des annonces de réduction de capacité d’accueil.

La démocratie est en danger

Les universités sont un indispensable rempart face aux projets totalitaires et antidémocratiques. Elles sont des lieux de production d’un savoir scientifique, de formation à l’esprit critique et à la citoyenneté, d’émancipation individuelle et collective, de résistances à la détérioration profonde du débat public. Leur financement public est une garantie d’indépendance par rapport à des intérêts particuliers qui souhaitent orienter la recherche scientifique dans un sens qui réponde à leurs intérêts propres. C’est aussi en cela et comme cela que les universités sont un élément constitutif des fondements de la démocratie. Le service public d’enseignement supérieur et de recherche doit pouvoir rester un garde-fou de préservation d’une connaissance partagée face aux menaces réactionnaires ou obscurantistes qui vont de pair avec la situation internationale.

Il faut assurer l’indépendance professionnelle des communautés d’enseignement supérieur vis-à-vis des ingérences indues des différents pouvoirs, et préserver leurs principes de fonctionnement dérogatoires au droit commun, aujourd’hui fragilisés par des pressions multiples :

– les universitaires doivent être recrutés et jugés par leurs pairs ;

– le service public d’enseignement supérieur doit rester administré par des conseils composés de membres de la communauté universitaire ;

– le financement du service public d’enseignement supérieur doit être à la hauteur des missions confiées ;

– les franchises universitaires doivent préserver les campus des interventions des forces de l’ordre prises sans le consentement de leur responsable ;

– la recherche doit rester inconditionnellement libre des choix de ses objets, de ses outils, et dans son expression.

La LDH appelle à participer aux mobilisations pour le service public de l’enseignement supérieur et de la recherche, le jeudi 27 mars 2025 et aux manifestations du jeudi 3 avril 2025.

La LDH s’exprime en soutien d’un accueil en France de réfugiés scientifiques voulant quitter leurs employeurs états-uniens. Elle souhaite que des moyens nécessaires supplémentaires permettent que la France soit le choix de nos collègues, et accompagnent cet accueil.

La LDH est intéressée par une réflexion au niveau européen qui généralise la liberté académique et la nécessaire autonomie universitaire selon les meilleures pratiques, y compris dans le contexte où l’enseignement supérieur est une compétence des Etats membres.

Pour la LDH, le précédent états-unien est un avertissement qui doit conduire à renforcer dès à présent l’indépendance de la communauté scientifique en France et particulièrement la liberté académique déjà malmenée souvent dans un non-respect de l’Etat de droit.

Paris, le 27 mars 2025

Télécharger le communiqué LDH « Défendre l’université et la recherche pour défendre a démocratie » en pdf.

Source: Défendre l’université et la recherche pour défendre la démocratie

Maintenant l’école publique ! 9 octobre, 2024

Communiqué du collectif pour l’école publique laïque, dont la LDH est signataire

Depuis un an des enquêtes journalistiques ont illustré la gabegie financière, parfois au-delà des obligations légales, liée au financement public des établissements privés sous contrat. A l’heure des débats budgétaires, alors qu’il est établi que ces établissements participent à la ségrégation sociale et scolaire de la jeunesse, aucun gouvernement ne peut échapper à l’impérieuse nécessité, pour le pays, de réorienter les fonds publics vers l’école publique laïque.

Dans leur cadre unitaire inédit depuis 30 ans, les organisations signataires de la tribune parue dans Le Monde du 30 janvier 2024, pour que l’école publique, laïque, gratuite et obligatoire soit la priorité du pays, travaillent à la construction d’un plan de sortie du financement public de l’école privée. Face aux crises profondes, il est plus que jamais nécessaire de faire société, l’école publique laïque doit donc recevoir les moyens de ses ambitions civiques et intellectuelles. Redonner espoir et ambitions à toute la jeunesse, dans tout le pays, nécessite de concrétiser partout les visées émancipatrices de l’école publique laïque. Faute de moyens et d’ambition pour son développement, faute d’une défense véritable face aux attaques qu’elle a subies de la part des réactionnaires de tous bords, elle est aujourd’hui malmenée. Il est urgent que la République soutienne pleinement son école, la seule école de toute la jeunesse vivant dans ce pays.

Ces derniers mois, l’incongruité de la gestion de ce financement est réapparue clairement, si ce n’est même dans certains cas son illégitimité voire son illégalité : publication des IPS (Indice de position sociale) en octobre 2022 démontrant les fortes disparités en termes de mixité sociale entre public et privé sous contrat ; rapport de la Cour des comptes de juin 2023 sur le financement du privé sous contrat dénonçant le manque de contrôles, notamment sur l’utilisation de ces moyens ; résultats des études sur les expérimentations de mixité sociale dans le public (travaux de Julien Grenet ou Youssef Souidi ) attestant des bienfaits scolaires de cette mixité pour tous les élèves ; rapport Vannier-Weissberg d’avril 2024 ; révélation des dotations de moyens affectées aux établissements privés supérieures à celles du public. Enfin, en septembre dernier, l’OCDE indique que les écoles privées bénéficient d’une plus grande part de fonds publics que la moyenne des pays de l’UE et de l’OCDE pour une même proportion d’élèves scolarisés.

Au regard de tous ces éléments et au-delà des principes, les conditions dans lesquelles l’Etat applique (ou plutôt ne fait pas appliquer) les lois sont toujours plus inconcevables. La ségrégation sociale et scolaire provoquée par l’enseignement privé sous contrat ne peut plus être ignorée. L’argent public doit permettre aux services publics, ici à l’Ecole publique, de renforcer sur tout le territoire national l’égalité dans l’accès aux savoirs, donc les perspectives d’émancipation pour chaque élève, à rebours du financement d’un séparatisme avéré. Nous réaffirmons la liberté de l’enseignement laissée aux citoyens. Cette liberté implique l’existence et l’ouverture d’écoles, collèges et lycées publics partout où ils sont absents ou leur nombre insuffisant. Au regard du principe constitutionnel intégré dans le Code de l’éducation : « l’enseignement public, gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’Etat. »

Afin d’élaborer une ou plusieurs voies de sortie de ce financement, nos organisations conçoivent ces plans de manière collective et partagée. Notre but est qu’ils soient réfléchis en tenant compte du cadre constitutionnel et juridique mais aussi qu’ils respectent les droits de chacune et chacun (agents et usagers). Nous travaillerons avec des parlementaires et des spécialistes qui voudront s’associer à notre démarche.

Ensemble, nous porterons notre projet auprès de l’opinion publique, des élus et des gouvernements, pour construire le rapport de force nécessaire à sa réalisation.

Signataires : FSU, CGT Educ’action, Sud éducation, UNSA éducation, FCPE, Comité national d’action laïque (CNAL), LDH (Ligue des droits de l’Homme), Ligue de l’enseignement, Convergence nationale services publics, Fédération nationale des DDEN, Fédération nationale de la Libre pensée, Solidarité laïque, Egale (égalité, laïcité, Europe), Comité de réflexion et d’action laïque – CREAL 76, Fédération nationale des Francas, Union des familles laïques, Association des libres penseurs de France ADLPF, EEDF (Éclaireuses Éclaireurs de France), l’Union rationaliste.

Source: Maintenant l’école publique !

Pas de chasse aux sorcières à l’université 24 février, 2021

Communiqué LDH

L’université française est aujourd’hui confrontée à une double crise. D’une part, la mise en place de la loi de programmation pour la recherche n’en finit pas de mécontenter ses principaux acteurs (enseignants, chercheurs, étudiants…) et d’autre part, la pandémie les plonge, surtout les étudiants, dans des difficultés matérielles et psychologiques majeures. Face à ces réalités, la ministre de l’Enseignement supérieur était restée jusqu’à présent bien silencieuse. Si elle a enfin retrouvé la voix, ce n’est pas pour prendre en compte ces questions et les affronter, mais pour dénoncer un « islamo-gauchisme » qui, selon elle, gangrènerait l’université. L’attaque, portée à l’origine par l’extrême droite, n’est pas nouvelle et permet de se répandre en anathèmes contre politiques, universitaires, associations, voire certaines autorités indépendantes comme la Défenseure des droits ou la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH)… Tout cela témoigne de la plus grande confusion intellectuelle mais au fond peu importe. Selon ces pourfendeurs de « l’islamo-gauchisme », tous les accusés sont avant tout coupables de cécité face aux dangers de l’islamisme, voire même de collusion avec celui-ci. Depuis quelque temps, cette thématique est malheureusement reprise dans les plus hautes sphères gouvernementales.

Le discours officiel vise l’islamisme radical mais désigne, en fait, un ennemi de l’intérieur qu’il conviendrait de juguler. En juin 2020, le président de la République avait déjà reproché à certains universitaires de contribuer à fracturer la société en ethnicisant la question sociale. Quant à Jean-Michel Blanquer ou Gérald Darmanin, on ne compte plus leurs sorties visant à jeter de l’huile sur le feu. Le projet de loi confortant les principes républicains vient encore de confirmer ces choix politiques.

Avec ses déclarations, Frédérique Vidal adopte la même posture de dénonciation. Ses propos ont immédiatement suscité d’innombrables réactions d’un milieu universitaire qui doit faire face à des difficultés sans précédent et qui s’est, à juste titre, senti diffamé. Nombreuses sont les voix qui ont dénoncé le manque de fondement scientifique du concept « d’islamo-gauchisme », les amalgames auxquels la ministre a procédé en mélangeant les travaux sur la race, les études postcoloniales et… le drapeau confédéré, en faisant comme si les études qu’elle entendait dénoncer étaient aujourd’hui majoritaires au sein des sciences sociales. Au-delà même d’une éventuelle incompétence, il y a là une volonté inadmissible de délégitimer différents champs de la recherche et d’instrumentaliser celle-ci à des fins politiques.

En demandant au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) de procéder à une enquête pour faire le bilan de ce que leurs collègues universitaires enseignent, la ministre s’est fourvoyée sur le rôle du CNRS. En réalité, elle vise à mettre en place une sorte de police de la pensée qui rappelle ce qui se passe déjà dans certains pays où certaines thématiques sont d’ores et déjà interdites d’enseignement. Elle remet en cause la liberté académique indispensable à la démarche scientifique et à l’avancée des connaissances. La Ligue des droits de l’Homme (LDH), solidaire des chercheurs, ne saurait le tolérer et dénoncera toute tentative de mise au pas de la recherche universitaire.

Paris, le 23 février 2021

Télécharger le communiqué en format PDF

 

Source: Pas de chasse aux sorcières à l’université

Pour une recherche libre 10 novembre, 2020

Communiqué commun

Les organisations signataires expriment leurs fortes inquiétudes face à l’adoption par le Sénat d’un amendement dont la formulation constitue une menace pour les libertés académiques. Celui-ci, déposé par Laure Darcos (LR), avec l’approbation de la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, affirme : « les libertés académiques s’exercent dans le respect des valeurs de la République. »

Sous couvert de réaffirmer les libertés académiques (liberté de recherche, d’enseignement et d’expression), ce texte les subordonne au respect de valeurs qui sont certes fondamentales mais n’ont pas de portée normative. Il oublie que ces libertés sont déjà soumises au respect de la loi et peuvent, à ce titre, faire l’objet de sanctions par les instances disciplinaires et par la justice.

Le caractère non normatif de cette formulation superfétatoire ouvre la porte à toutes les interprétations et à des censures sur des bases uniquement politiques. Elle représente un grave danger pour les libertés universitaires qu’elle prétend confirmer.

A ce titre, elle est en contradiction avec les recommandations concernant la condition du personnel enseignant de l’enseignement supérieur adoptées par l’Unesco le 11 novembre 1997 – en particulier les chapitre VI et VII – et avec la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH).

Nos organisations comprennent l’émotion de la communauté universitaire et demandent l’abandon de cet amendement à l’occasion de la commission paritaire qui doit se tenir le 9 novembre 2020.

Paris, le 9 novembre 2020.

Signataires :

Ligue des droits de l’Homme (LDH), FSU, Snesup-FSU, SNCS-FSU, Snasub-FSU, Snep-FSU, Snetap-FSU

CGT, Ferc-Sup CGT, SNTRS-CGT, CGT-Inra

CFDT, Sgen-CFDT, Sgen-CFDT Recherche 

FO ESR

Unsa Sup-Recherche, Unsa ITRF-BI-O, Unsa A&I, Unsa Education, SNPTES

Union syndicale Solidaires, Solidaires Etudiant-e-s, Sud Education, Sud Recherche

Fage, Unef, Fédération nationale des étudiants chercheurs (Fenec), L’Alternative, Confédération des jeunes chercheurs (CJC)

Ligue de l’Enseignement

Source: Pour une recherche libre

L’Ecole pour chaque enfant : des efforts restent à faire ! 21 février, 2019

Communiqué commun CNCDH, Unicef et CNDH Romeurope, dont la LDH est membre

Alors que l’Assemblée nationale s’apprête à adopter ce jour en première lecture le projet de loi pour une « Ecole de la Confiance », le Secrétariat général de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme, le CNDH Romeurope et Unicef France se félicitent de l’adoption d’une disposition simplifiant les formalités d’inscription qui favorisera l’accès à l’école de milliers d’enfants non scolarisés.
Nous appelons les sénateurs à poursuivre cette dynamique en apportant au texte les modifications nécessaires, et le gouvernement à mobiliser les moyens de leur mise en œuvre.
Aujourd’hui encore, en France métropolitaine, en Guyane, à Mayotte, la précarité ferme les portes de l’école. Des milliers d’enfants parmi les plus vulnérables rencontrent des obstacles qui les empêchent de jouir de leur droit à l’éducation.
Nos trois organisations saluent certaines dispositions du projet de loi pour une « Ecole de la confiance », adopté en première lecture ce jour, qui devraient contribuer à faciliter l’accès de ces enfants à l’école.
• La publication à venir d’un décret qui fixera la liste des pièces nécessaires à l’inscription scolaire. Cette mesure doit empêcher que certains maires se cachent derrière une absence de domiciliation ou autre pièce abusivement demandée pour refuser la scolarisation de ces enfants.

• La possibilité pour le directeur académique des services de l’éducation nationale agissant sur délégation du préfet de procéder directement à l’inscription scolaire en cas de refus de la part du maire sans motif légitime.

Nos organisations appellent les sénateurs à soutenir deux autres dispositions qui peuvent aussi permettre une meilleure scolarisation des enfants les plus vulnérables :

• La création d’un observatoire national de la non-scolarisation avec des déclinaisons au sein de chaque académie sur l’ensemble du territoire français, pour que ces enfants éloignés de l’école sortent de l’invisibilité, et que l’accès à l’éducation pour tous soit un objectif prioritaire à l’échelon national et sur les territoires. Il sera en charge de veiller à l’effectivité du droit à l’éducation des enfants et adolescents éloignés de l’école et contribuera à faciliter l’inscription et l’accueil de ces enfants à l’échelle locale.

• La reconnaissance de la médiation éducative, pour lever les obstacles existants entre les familles et l’école.

En cette année qui marque le 30e anniversaire de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant, nos organisations appellent les sénateurs à s’engager pour que le droit à l’éducation soit enfin effectif pour tous les enfants en métropole et dans les Outre-mer, en confirmant les dispositions adoptées par l’Assemblée nationale et en les renforçant par ces deux nouvelles dispositions.

Paris, le 19 février 2019

Télécharger le communiqué au format PDF


Source: L’Ecole pour chaque enfant : des efforts restent à faire !

Vade-mecum sur l’accès à la scolarisation 10 septembre, 2018

Le groupe de travail « Jeunesse et droits de l’enfant » de la LDH a réalisé un vade-mecum sur l’accès à la scolarisation (cadre légal, dysfonctionnements et moyens d’action). N’hésitez pas à consulter ce document qui vous sera utile pour répondre aux demandes des familles concernées par des difficultés d’accès à la scolarisation sur vos territoires.

Télécharger le vade-mecum

Source: Vade-mecum sur l’accès à la scolarisation