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Ligue des droits de l'Homme

Section du Pays d'Aix-en-Provence

Archives par catégorie : Articles

Adresse solennelle au président de la République 6 août, 2024

Communiqué LDH

La LDH (Ligue des droits de l’Homme) exprime son inquiétude à l’égard de la situation institutionnelle de la France.

À l’issue des élections législatives provoquées par une dissolution et la mobilisation de l’électorat pour que cette décision n’aboutisse pas à donner le pouvoir politique à l’extrême droite, le président de la République a décidé de ne pas décider. Ses propos récents arguant du déroulement d’une compétition sportive pour reporter la poursuite du processus institutionnel sont à l’image du désordre qu’il a installé.

Ainsi d’un gouvernement démissionnaire dont les membres élu-e-s député-e-s ont pris part au vote pour désigner des représentants de l’Assemblée nationale, en retenant une interprétation discutable de l’article 23 de la Constitution qui interdit de cumuler les fonctions de membre du gouvernement et du parlement, interrogeant sur une atteinte faite au principe de séparation des pouvoirs, fondement de l’Etat de droit, de la démocratie et de la République.

Ainsi du refus de nommer une Première ou un Premier ministre proposé par la coalition parlementaire qui dispose du plus grand nombre de député-e-s à l’Assemblée nationale. Une atteinte à la pratique républicaine usuelle et au message des électrices et électeurs qui ont exprimé au second tour le clair rejet d’un gouvernement d’extrême droite, après avoir placé le camp présidentiel en troisième position au premier tour, loin derrière la gauche.

Mais plus encore de refuser de nommer une Première ou un Premier ministre ayant charge de constituer un gouvernement présenté au Parlement, alors même que cette obligation résulte de l’article 8 de la Constitution, quand bien même celle-ci ne prévoit pas de délai. Inversant l’ordre des chose, le Président invente un processus qui le ferait juge a priori de ce que majorité doit inclure et exclure.

Avec une telle lecture de ses pouvoirs, le Président pourrait s’autoriser à se passer de gouvernement jusqu’à l’issue de son mandat. L’absence de gouvernement de plein exercice laisse entre les mains du président de la République une concentration inédite des pouvoirs politiques, dont il serait seul à déterminer la durée. Sans base constitutionnelle, ce choix va à l’encontre de ses responsabilités essentielles de chef de l’Etat qui « veille au respect de la Constitution [et] assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’Etat » (article 5).

Laisser perdurer une telle situation ne peut que conduire à une désaffection des électrices et des électeurs vis à vis de la chose politique. Après plus d’une dizaine d’années marquée par une brutalisation des institutions et de la démocratie, il est grand temps de restaurer un fonctionnement d’institutions démocratiques.

La LDH, depuis toujours défenseuse d’un fonctionnement démocratique des institutions de la République, demande solennellement au président de la République de respecter la Constitution dans sa lettre et dans son esprit, et à ce titre, sans plus attendre, dans son rôle institutionnel, de nommer un-e chef-fe de gouvernement.

Paris, le 25 juillet 2024

Télécharger le communiqué « Adresse solennelle au président de la République » en format PDF

Source: Adresse solennelle au président de la République

1er août 20524 – Tribune de Nathalie Tehio « Des jeux et du spectacle… n’apportent pas les réponses politiques nécessaires » publiée sur Mediapart 6 août, 2024

Les Jeux olympiques sont l’occasion d’une grande fête populaire.

Voilà qu’ils deviennent surtout le prétexte à un report sine die de la mise en place d’un gouvernement ! Le président de la République nous explique que la bonne tenue des jeux passe avant la désignation d’un-e Premier-e ministre… qui attendra donc !

Rappelons qu’il a pris la responsabilité (l’irresponsabilité !) de la dissolution de l’Assemblée nationale alors que l’extrême droite paraissait en mesure d’avoir la majorité. L’évidence de l’approche des JO n’avait pas compté.

Ce n’est que grâce à la mobilisation de la société civile, à l’union des partis de gauche, et aux désistements de candidats arrivés en troisième position que le pire a été évité. Il est d’autant plus regrettable que beaucoup de candidats de droite aient refusé de se désister pour le candidat du Nouveau Front populaire mieux placé à l’issue du premier tour, augmentant ainsi le nombre d’élus d’extrême droite.

Malgré cette irresponsabilité de la droite, on voit le président rechercher avant toute autre chose une alliance entre les députés des partis qui le soutiennent et la droite. Pour lui, cette alliance, qui a permis la réélection au perchoir de Yaël Braun-Pivet, devrait maintenant conduire à d’autres continuités au service de politiques pourtant largement rejetées par l’électorat.

L’usage dans la République est que la coalition qui a le plus grand nombre d’élus à l’Assemblée nationale propose un ou une candidate que le président appelle comme Premier-e ministre, quitte à ce que l’Assemblée vote une motion de censure. En l’occurrence, c’est Lucie Castets qui est proposée par le Nouveau Front populaire.

Ajoutant au désordre créé par le président de la République, voici la lettre et l’esprit de l’article 23 de la Constitution détournés au bénéfice d’une interprétation discutable de l’article Lo 153 du code électoral. Au prix d’une confusion entre pouvoirs législatif et exécutif, les ministres qui ont été élu-e-s député-e-s votent comme parlementaires. Pourtant, l’article 16 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 proclame qu’à défaut de séparation des pouvoirs, la société est sans constitution.

Pendant ce temps, de l’autre côté de la planète, la Nouvelle-Calédonie est toujours en proie à de vives tensions. L’absence d’exécutif en France à même de prendre les décisions nécessaires empêche de réouvrir une perspective de solution politique, dans la ligne de celle qui prévaut depuis quatre décennies maintenant. La visite éclair à Nouméa de la ministre démissionnaire ne pouvait pas trouver de débouché politique.

Il est pourtant urgent de restaurer le dialogue et de trouver une solution politique durable, légitime, rompant avec les approches de fait coloniales. L’économie est à l’agonie, l’usine de nickel du Nord licencie plus d’un millier de salariés, sans compter l’explosion du nombre de chômeurs en raison de la destruction des entreprises.

Le risque d’une guerre civile est là : les discours de haine raciste qui resurgissent de part et d’autre, et la radicalisation des plus jeunes Kanaks qui pratiquent la politique de la terre brûlée, durcissent jour après jour le climat politique. Cela touche désormais l’ensemble du territoire, alors que les destructions ne concernaient que Nouméa et les communes proches au départ. Le président de l’Union calédonienne (l’une des composantes du FLNKS – Front de libération nationale kanak et socialiste), Daniel Goa, a promis la proclamation de l’indépendance pour le 24 septembre 2024 (date anniversaire de la prise de possession de la Nouvelle-Calédonie par la France) avant de la repousser à 2025. La présidente de la province Sud, Sonia Backès, propose une partition de l’île, Nouméa restant française, sous-entendant la séparation des Kanaks des autres communautés. Et, pour la première fois depuis des décennies, les départs définitifs sont massifs.

Quant à la justice, elle ne joue pas son rôle, qui pourrait être pacificateur. Ainsi, elle maintient à 17 000 km de chez eux des responsables politiques indépendantistes. Le fait que deux d’entre eux soient désormais sous assignation à résidence et non plus en détention ne répare pas l’éloignement géographique et familial, qui n’aurait pas dû être décidé. Malgré les accusations de violences des milices privées contre les jeunes Kanaks, le parquet n’ouvre pas d’enquêtes. La justice ne doit pas seulement être rendue, elle doit l’être avec impartialité.

Le droit à l’autodétermination du peuple kanak doit être respecté par l’Etat français. Cette promesse, inscrite dans les accords de Matignon et Nouméa qui fixaient le chemin d’un avenir partagé, a été mise à bas par la décision de tenir un troisième référendum sur l’indépendance sans concertation avec les indépendantistes, puis par le dégel du corps électoral aux élections provinciales. Il est urgent, au sens le plus fort et littéral du terme, que le futur gouvernement abandonne définitivement cette réforme et ouvre un cadre de dialogue pour trouver une voie politique pacifique. L’accord de Nouméa de 1998 portait en germe la possibilité d’une décolonisation permettant aux descendants de colons et aux différentes communautés d’intégrer la nouvelle nation. Il est encore possible de poursuivre le chemin de la décolonisation ouvert en 1988 avec les accords Matignon-Oudinot. Mais jusqu’à quand, alors que le pouvoir présidentiel en France n’inscrit pas ses décisions dans ce cadre ?

En l’absence d’un gouvernement français constitué et de plein exercice, capable de reprendre le rôle d’arbitre, et avec un président qui ne semble pas prendre en compte l’urgence de revenir sur les désordres que ses décisions ont créés, même s’il a reçu les élus de Nouvelle-Calédonie, l’espoir s’éloigne un peu plus chaque jour.

Que le président ne pense pas que le spectacle des jeux nous fasse oublier sa responsabilité première : nommer un-e Premier-e ministre pour que le nouveau gouvernement puisse répondre aux besoins de celles et ceux qui ont toutes raisons de se sentir rejetés, méprisés, niés. Liberté, Egalité, Fraternité, Sororité, Respect… ne sont pas que des mots sur un écran de télévision retransmettant une cérémonie d’ouverture de Jeux olympiques.

Nathalie Tehio, présidente de la LDH

Source: 1er août 20524 – Tribune de Nathalie Tehio « Des jeux et du spectacle… n’apportent pas les réponses politiques nécessaires » publiée sur Mediapart

LDH-Pays d’Aix demande à Mme Petel de se désister 1 juillet, 2024

                                                                                         1er juillet 2024

Lettre à l’attention de Madame Petel, candidate dans la 14ème circonscription des Bouches-du-Rhône

Madame,

Vous êtes candidate aux élections législatives dans la 14ème circonscription des Bouches-du-Rhône.

Arrivée en troisième position à l’issue du premier tour, vous êtes confrontée au second tour à deux autres candidats, dont l’un issu du RN.

Le projet politique raciste et violent du RN, dont le programme est construit autour de la négation de l’égalité en droit des êtres humains proclamée par l’ONU en 1948, doit être combattu par une unité sans faille des républicains.

La dispersion des votes pourrait permettre au RN d’accéder au pouvoir d’État. La priorité de toutes les forces républicaines et tous les démocrates doit être d’empêcher cela.

La LDH, avec l’immense majorité des organisations de la société civile, associations et syndicats, mais aussi de grandes voix du monde politique, artistique, et intellectuel ont depuis plusieurs jours déjà appelé à un désistement républicain en faveur des candidatures les mieux placées pour l’emporter face au RN. Ce désistement est la seule solution à même de garantir nos droits, libertés, et le bon fonctionnement de la démocratie.

Nous en appelons donc à votre responsabilité afin de garantir le choix qui s’impose pour assurer une défaite dans votre circonscription du candidat du RN, celui du désistement. Nous imaginons le poids d’une telle décision pour vous, personnellement, comme pour votre famille politique et votre électorat. Mais ce qui se joue lors de ce second tour ne relève plus d’un clivage politique entre gauche et droite. Les fondements de la République sont menacés, nos choix doivent, au-delà de nos aspirations ou affinités, être à la hauteur de cette situation.

Nous vous engageons en conséquence, Madame, à retirer votre candidature.

Cordialement,

Pour la section LDH du Pays d’Aix-en-Provence

La coprésidence

Francine Mathez et Philippe Sénégas

Appel du Collectif aixois contre les idées et les violences de l’extrême-droite 19 juin, 2024

Ensemble contre l’extrême droite !

Les 30 juin et 7 juillet prochains, l’extrême droite peut arriver au pouvoir.

L’extrême-droite en France c’est la remise en cause des principes mêmes de notre République : l’égalité, et donc la fraternité et la solidarité, mais aussi les libertés d’expression, d’association et la liberté de la presse. C’est la violence et la haine de l’autre : l’étranger, le juif, le musulman, les LGBT+. C’est la mise en cause des droits des femmes.  C’est la défense des intérêts des plus riches et des multinationales.

Nous appelons les électeurs et électrices du Pays d’Aix à ne pas donner une seule voix à l’extrême-droite.

Pour autant, la défaite de l’extrême-droite ne sera pas suffisante ; il faut aussi détruire son terreau. Ce terreau qui a fait prospérer l’extrême-droite, c’est le recul des libertés et des droits fondamentaux auxquels nous avons assisté ces dernières années avec Emmanuel Macron, les choix politiques tournant le dos au progrès social, la maltraitance des précaires, l’abandon des services publics, le mépris des mouvements sociaux d’ampleur, comme le combat contre la réforme des retraites, l’inaction écologique et climatique…

C’est pourquoi il ne s’agit pas seulement de battre l’extrême-droite ; il faut aussi rejeter toute forme de poursuite du macronisme, et se battre pour une alternative de progrès porteuse d’émancipation, d’égalité, de solidarité, de démocratie, de libertés publiques ; et pour une société inclusive rejetant le racisme, l’antisémitisme et l’islamophobie.

Le Collectif Aixois contre les idées et les violences de l’extrême-droite vous appelle à voter pour les candidates et candidats du Nouveau Front Populaire qui défendent les valeurs de la République – liberté, égalité, fraternité, solidarité, laïcité -, un véritable progrès social et un engagement déterminé pour la transition écologique et climatique.

VOTONS !

Pour dire notre refus de l’extrême-droite et la nécessité d’une alternative progressiste, participons aussi en masse à la

Manifestation unitaire

Samedi 22 juin à 14 h

la Rotonde Aix-en-Pce

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Collectif aixois contre les idées et les violences de l’extrême-droite :  Aix-Solidarité, ARAC, ASTI, ATMF, ATTAC, CFDT, CGT, la CIMADE, le COLL·E·C, Droits et Accès aux Droits, Ensemble, Les Ecologistes-EELV, FSU, GRS, Gauche écosocialiste, Génération Écologie, Génération·s, la Jeune Garde, les Jeunes Ecologistes, La Libre Pensée, Les Déconnomistes, LFI, LDH, PCF, POC, PS

Alertes féministes : le 23 juin, manifestons contre l’extrême droite 18 juin, 2024

Appel à mobilisation de plus de 120 associations dont la LDH

Rendez-vous place de la République à 14h30

Suite à l’irresponsable dissolution de l’Assemblée nationale, la possibilité que l’extrême droite arrive au pouvoir est désormais bien réelle.Nous savons qu’elle a pour obsession en priorité de venir casser les droits et libertés d’une immense partie de la population : les femmes, les personnes racisées, handicapées, trans et LGBTQIA+, les personnes migrantes, les filles et les enfants. Nous savons aussi qu’elle s’attaquera de front à tout le mouvement social.

L’extrême droite au pouvoir, nous le savons, signerait la fin d’une certaine conception de la démocratie, de l’État de droit, et de nombreuses libertés, déjà bien rognées ces dernières années.

Le 23 juin prochain nous sonnerons les alertes féministes.

Car nous savons que nos droits ne sont jamais acquis pour toujours. Droit de vote, droit de vivre librement sa sexualité, droit à la contraception et à l’avortement, droit de travailler, droits des enfants, droit à l’éducation pour tou-te-s, droit à la transition de genre, droit d’être protégée face aux violences et aux discriminations, droit d’être reconnue victime de viol et d’autres violences sexistes et sexuelles, droit à un compte en banque, droit à un salaire égal à travail de valeur égale, du moins dans la loi même si c’est loin d’être encore une réalité… parité, nous devons ces avancées aux luttes de nos aînées, de nos mères, de nos grands-mères et à leurs allié-e-s.

Dans de nombreuses régions du monde, ces droits fondamentaux ont été attaqués et parfois supprimés par des gouvernements d’extrême droite, comme le Rassemblement national, au profit de projets politiques mortifères. En Italie, l’extrême droite de Giorgia Meloni s’est attaquée au RSA, au droit à l’IVG ainsi qu’au droit à la PMA pour les couples lesbiens. En Espagne, l’extrême droite de Vox nie l’existence même des violences à l’encontre des femmes et minorités de genre. Depuis 2020, en Pologne, l’avortement est interdit même en raison d’une malformation du foetus. En France, le Rassemblement national a déjà prévu de supprimer les financements du Planning Familial.

Ces idées d’extrême droite sont d’ailleurs allées jusqu’à inspirer plusieurs réformes délétères en France ces dernières années avec des conséquences particulièrement lourdes pour les femmes et toutes les minorités (loi immigration, réforme des retraites, assurance chômage, etc). Ces réformes liberticides et antisociales ont fait le lit de l’extrême droite accentuant le désespoir et la souffrance de toute une population.

Aussi, il est fondamental que chacun.e mobilise autour de soi toutes celles et ceux qui sont susceptibles de se déplacer le 30 juin et le 7 juillet dans leur bureau de vote, et de se joindre aux rendez-vous de mobilisation, comme les manifestations syndicales qui auront lieu ce samedi 15 juin, ou les Marches des Fiertés tout le mois de juin.

Nous appelons aussi les responsables politiques à ne pas présenter des hommes mis en cause ou condamnés pour violences sexistes et sexuelles. #MeTooPolitique, il est temps d’en tenir compte ! Soutien aux victimes qui ont eu le courage de témoigner ou de porter plainte, souvent contre des hommes politiques puissants.

Pour préserver la démocratie, déjà bien malmenée, et pour protéger nos droits et nos acquis sociaux chèrement conquis, pour la dignité de toutes et tous, nous sonnerons des alertes féministes partout en France le 23 juin pour appeler à faire barrage a l’extrême droite les 30 juin et 7 juillet et à voter massivement pour un avenir qui permette l’émancipation et la liberté de tou-te-s.

Signataires : Collectif national pour les Droits des Femmes – Fédération nationale des CIDFF- Fédération nationale Solidarité Femmes – Fondation des Femmes – #NousToutes – Le Planning Familial  – Coudes à coudes – Encore féministes ! – Association home – LOBA – A Women’s Art Association Planning Familial 43 – Femmes solidaires de la Drôme  – Collective des mères isolées D’Antilles et D’Ailleurs – Association Francophone de Femmes Autistes – Humanity Diaspo- Pépite Sexiste – AU TAMBOUR ! -Femmes avec…PUISSANCE DE FEMMES – Femmes Journalistes de Sport – Collectif Enfantiste – Elle’s IMAGINE’nt -Femmes sans frontière -AFRICA 93 – Premier Pas -ASTREA – réseau de femmes artistes – Solidarité Femmes Guadeloupe – JUMP pour l’Egalité – Centralesupelec au féminin – OFAD – CEVIF – ENSEMBLE EN STAGE – BeBraveFrance – MeTooMedia – Georgette Sand – FIT une femme un toit – Gender and statistics – Fondation RAJA-Danièle Marcovici -Femmes du Monde et Réciproquement (FMR) – Observatoire des violences sexistes et sexuelles dans l’enseignement supérieur – Le Palais des Louves – Fédération régionale des CIDFF de PACA – CIDFF Vaucluse – Amicale du Nid – CIDFF DU LUNEVILLOIS – Quartiers du Monde – Elle Caetera – Alliance des femmes pour la démocratie – Femmes solidaires nationale – Eclosion13 – Planning Familial 77 – HandsAway – Planning familial 14 – Centre Flora Tristan – FEMMES DE LA TERRE – Collectif 50/50 – AAFA- Actrices & Acteurs de France Associés-Social Builder – Centre d’information des droits des femmes et des familles de Paris- DANS LE GENRE EGALES – Fédération régionale des centres d’information des droits des femmes et des familles Ile-de-France – Femmes des Territoires – CIDFF de l’Hérault – Association Femmes Sourdes Citoyennes et Solidaires – Ensemble contre le sexisme – CLEF – CIDFF16 – SOS Femmes Vendée – MOUVEMENT DU NID – Equipop – Filactions  – L’Escale – Solidarité Femmes – Association SOS Violences Conjugales – Association La Mêlée – Règles Elémentaires – Parents & Féministes –  Du côté des femmes de haute garonne – AATDS – Association En Parler – Droit Pluriel  Sciences-Po au Féminin – Fédération interrégionale du Mouvement HF+ –  Le Planning familial – Association ADSF – CIDFF PHOCEEN – Association nationale des Etudes féministes – Association Française du Féminisme – Excision parlons-en ! – La Grenade – CIDFF 79 – Héro•ïnes 95 – COLLECTIF 13 DROITS DES FEMMES – Stop aux Violences Obstétricales et Gynécologiques France – Les Aliennes – Filactions  – Sexprimons-Nous  – Mauvais Genre – Union des Féministes d’Assas – Les premières de Guadeloupe – Prix Alice Guy – HAFB – Embrase Le Monde – CIDFF 06 – Derrière Le Rideau – Gynécologie Sans Frontières – Planning Familial 22 – Les Pétrolettes -Association Faire Face – Cherchez la femme – Stop Harcèlement de rue -Solidarité Femmes 67 – Femmes solidaires 93 – Empow’Her – 1001 lesbiennes et queer – Osez le Féminisme ! – ARCAF-Association d’Autodéfense et de Ressources pour le Choix et l’Autonomie des Femmes  CIDFF Gironde – La Petite – Union régionale Solidarité Femmes Ile de France – HEC for Women- PEPS – L’observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique – Ma voix mon choix – En avant toute(s) – Pourvoir Féministe.
CGT – CFDT –  FSU – FAGE – Union étudiante -Avaaz – France terre d’asile – Oxfam France – le mouvement – FAS – Halle aux grains – Scène nationale  – ANESF : Association Nationale des Étudiant·e·s Sages-Femmes – Fondation Copernic – LDH (Ligue des droits de l’Homme)

Paris, le 17 juin 2024

Source: Alertes féministes : le 23 juin, manifestons contre l’extrême droite

L’EXTRÊME-DROITE, UNE MENACE POUR L’ACTION ASSOCIATIVE ET CITOYENNE 18 juin, 2024

Tribune du Mouvement associatif dont la LDH est membre

Dans un texte publié le 16 juin dans La Tribune Dimanche, à l’initiative de Claire Thoury, présidente du Mouvement associatif, plus de 400 organisations associatives (dont la LDH) et de l’ESS alertent sur la menace que représente l’extrême-droite pour l’action associative et citoyenne, et donc pour l’ensemble des habitantes et habitants.

Les élections européennes du 9 juin dernier ont entériné une progression sans précédent de l’extrême-droite. Face à ce constat, le président de la République a fait le choix de dissoudre l’Assemblée nationale, convoquant brusquement des élections législatives les 30 juin et 7 juillet prochains. Le risque qui s’annonce pour notre démocratie, pour notre République et les valeurs qui la fondent ne peut pas être ignoré.

Nous avons la chance dans notre pays de pouvoir compter sur une dynamique associative particulièrement forte qui nous accompagne au quotidien. Ce sont nos associations, d’abord, qui permettent de proposer à nos enfants de pratiquer une activité sportive. Ce sont elles, encore, qui viennent en soutien des plus démunis, leur proposant un repas ou un toit. Ce sont elles, toujours, qui permettent d’animer nos bourgs et nos quartiers, proposant des activités culturelles accessibles à tous et toutes. Ce sont également elles qui préservent la nature… Nous pourrions poursuivre cette liste à l’infini tant les actions menées par les associations sont diverses et au plus près des besoins des habitantes et habitants.

Ce qui nous réunit aujourd’hui au sein de nos associations, c’est un socle de valeurs et de principes partagés qui est incompatible avec l’extrême droite. Là où elle prospère sur le sentiment d’abandon et la peur du déclassement, les associations rassemblent et soutiennent les citoyennes et citoyens.

Partout où les forces autoritaires ont accédé au pouvoir, elles n’ont eu de cesse de s’en prendre à la vie associative et celles et ceux qui font association. C’est le cas en Hongrie où le gouvernement de Viktor Orban a été condamné par la Cour de Justice de l’Union Européenne pour ses restrictions imposées au financement des organisations civiles. Mais c’est aussi le cas en France dans les communes administrées par le Rassemblement National. Ainsi, à Hayange (57) en 2016, le maire a mis à la porte le Secours populaire de ses locaux et lui a coupé le chauffage du fait de son caractère “politisé et pro-migrants” alors que l’association comptait près de 1000 bénéficiaires. À ce titre, comment ne pas s’inquiéter de l’utilisation d’un outil déjà largement dévoyé tel que le Contrat d’Engagement Républicain entre les mains d’un tel pouvoir ?

Car ces exemples trahissent une vérité simple : si l’extrême droite s’en prend aux associations, c’est surtout parce qu’elles agissent au service de tous et toutes, sans discrimination, car les droits sont universels, aucune préférence nationale ne s’y appliquant ; et c’est parce qu’elles sont le réceptacle de la parole citoyenne, du débat contradictoire et d’un pluralisme indispensable à notre vie démocratique.

Parce que les associations portent la parole des citoyennes et citoyens là où l’extrême droite voudrait la contenir. Parce que les associations prônent le dialogue là où l’extrême droite se construit sur l’éviction des divergences. Parce que les associations prônent l’ouverture et la tolérance là où l’extrême droite revendique le repli sur soi. Parce que les associations sont des écoles de la démocratie là où l’extrême droite en est le fossoyeur. Les valeurs associatives sont incompatibles avec l’extrême droite.

Nous appelons chacune et chacun d’entre nous à défendre nos valeurs républicaines lors des prochaines élections. Dans la continuité du Pacte du Pouvoir de Vivre qui rendra visible les débats, rassemblements ou les initiatives portées par la société civile, nous appelons toutes les associations à se mobiliser. Nous portons toutes et tous une responsabilité. Il s’agit d’investir pleinement ce combat !

Paris, le 16 juin 2024

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Source: L’EXTRÊME-DROITE, UNE MENACE POUR L’ACTION ASSOCIATIVE ET CITOYENNE

AVANT LES ELECTIONS LEGISLATIVES DES 30 JUIN ET 7 JUILLET APPEL SOLENNEL DU BUREAU DE LA CNCDH 18 juin, 2024

Appel de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) dont la LDH est membre

Les élections européennes du 9 juin ont enregistré dans notre pays une avancée spectaculaire des forces d’extrême droite, qui, Rassemblement national (RN) en tête, ont atteint le niveau de 40%. Face à ce résultat, déjà préoccupant en soi, le président de la République a fait le choix de dissoudre l’Assemblée nationale et de convoquer des élections législatives les 30 juin et 7 juillet. Tout en étant parfaitement constitutionnelle, cette décision inaugure une phase de la vie politique lourde de périls pour la démocratie, l’État de droit et les valeurs qui y sont attachées. C’est pourquoi le bureau de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), sortant de sa réserve habituelle vis-à-vis du débat électoral, lance un appel solennel à faire barrage aux candidats de l’extrême droite.

Institution nationale indépendante depuis 1947, la CNCDH a reçu de l’État la mission de veiller au respect des droits de l’Homme dans notre pays, c’est à dire des principes de liberté, d’égalité et de fraternité, ainsi que d’égale dignité de la personne humaine, qui sont au fondement de notre République. Ces principes sont parfois malmenés par tel ou tel responsable politique, leur champ d’application parfois remis en question par tel ou tel élu, mais ils constituent des points de repères fondamentaux pour penser et construire un avenir commun.

Le programme des extrêmes droites, singulièrement celui du RN, s’oppose lui, de façon frontale, directe, à ces mêmes principes d’égalité, de fraternité et de liberté. La « préférence nationale », qui constitue le fil rouge de ses propositions, entre en contradiction totale tant avec les principes de notre Constitution qu’avec nos engagements internationaux. La dynamique de ses projets – priver de droits une partie de la population, puis une autre, puis encore une autre – loin de « protéger les Français » n’aboutira qu’à nier les droits d’une grande part de la population vivant et travaillant en France. Les vieux démons du racisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie auront toute licence pour alimenter les haines, les rejets de la différence et les réflexes autoritaires et répressifs.

Une telle situation remettra évidemment en cause la place et l’image de la France dans le monde, ses responsabilités internationales et les liens historiques qu’elle a tissés en Europe. Elle compromettra gravement l’idéal démocratique, social et écologique de la République.

Pour toutes ces raisons, et dans le cadre de sa mission légale, le bureau de la CNCDH appelle solennellement les électrices et les électeurs à voter les 30 juin et 7 juillet et à mesurer la gravité exceptionnelle de leur choix au regard du respect impérieux en France des droits fondamentaux.

Le 12 juin 2024

Jean-Marie Burguburu, président de la CNCDH
Renée Koering-Joulin, vice-présidente de la CNCDH
Pierre Tartakowsky, vice-président de la CNCDH

Lire l’appel en pdf

Source: AVANT LES ELECTIONS LEGISLATIVES DES 30 JUIN ET 7 JUILLET APPEL SOLENNEL DU BUREAU DE LA CNCDH

ENSEMBLE, CONTRE L’EXTRÊME DROITE 13 juin, 2024

Appel commun

Nous, syndicats et associations, avons décidé d’agir ensemble sur tous les territoires pour battre l‘extrême droite lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024 et porter ensemble des mesures concrètes de solidarité, d’égalité et de justice. Nous en appelons à la mobilisation de toutes et tous.

La victoire des extrêmes droites aurait les mêmes conséquences dramatiques que celles qu’on a pu voir là où elles ont pu gouverner ou gouvernent. Aux Etats-Unis de Trump, dans la Russie de Poutine, la Hongrie de Orban, l’Argentine de Milei, la Pologne du PiS, l’Italie de Meloni, la liberté est piétinée, les droits ont été bafoués, les services publics et les politiques sociales, étranglés. Dans tous ces pays, la violence, la haine de l’autre ont remplacé les valeurs d’égalité, de solidarité, de fraternité.

Nous devons tout faire pour éviter que cela ne nous arrive.

Certes, la défaite des extrêmes droites ne suffira pas à garantir la mise en œuvre de politiques publiques répondant aux inégalités, injustices, et à l’urgence sociale et environnementale. Mais sa victoire en compromettrait radicalement la perspective.

Le recul des droits, la régression des libertés auxquels nous avons assisté ces dernières années, les choix politiques tournant le dos au progrès social, la maltraitance des précaires, l’abandon des services publics, le mépris des mouvements sociaux d’ampleur, comme le combat contre la réforme des retraites, constituent le terreau sur lequel l’extrême droite a prospéré.

Battre l’extrême droite dans les urnes, combattre son projet raciste doit se conjuguer à l’émergence d’un changement profond, de ruptures sociales et écologiques et d’effectivité des droits.

Il est donc crucial que chacune et chacun trouve dans l’exercice électoral le prolongement des mobilisations et aspirations communes. Une réponse de l’ensemble des forces politiques considérant que les droits sont les mêmes pour toutes et tous est indispensable.

Nous, syndicats et associations, serons exigeants pour que les réponses que nous portons pèsent aujourd’hui et demain dans un dialogue social et civil effectif.

Dans la société que nous voulons, la liberté, l’égalité, la démocratie, la solidarité et l’Etat de droit ne sont pas des mots vides de sens mais les principes mêmes qui organisent notre vie commune, notre avenir commun. Sur ces bases, face aux tenants de la haine, du racisme, de l’antisémitisme, du sexisme, de la LGBTQI+phobie, de la régression sociale, et de la destruction du vivant : des alternatives de rupture sont nécessaires.

Ensemble, nous en appelons à la mobilisation citoyenne. Sans attendre, nous appelons à participer dès ce week-end à toutes les manifestations partout en France.

Un appel à l’initiative de la LDH (Ligue des droits de l’Homme) et Cimade, Confédération française démocratique du travail (CFDT), Confédération générale du travail (CGT), Fédération des acteurs de la solidarité (Fas), Fédération des centres sociaux et socioculturels de France (FCSF), Fédération syndicale unitaire (FSU), Fondation Abbé Pierre (FAP), Greenpeace France, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Oxfam France, SOS Racisme, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la Magistrature (SM), Union nationale des syndicats autonomes (Unsa), Union syndicale Solidaires

Autres signataires :

AC ! Agir ensemble contre le chômage, ActionAid France, Action Justice Climat, Accueil Montauriol, Agir pour l’environnement, Alliance citoyenne Justice ensemble, Alliance des femmes pour la démocratie, Antony Terre Citoyenne, APF France handicap, Association Accompagnement Recherche Education Solidarité (AARES), Association de défense des droits de l’Homme au Maroc (Asdhom), Association française des juristes démocrates (AFJD), Association France-Palestine Solidarité (AFPS), AFPS 46, Association des Marocains en France (AMF), Association de promotion des cultures et du voyage, Association nationale d’assistance aux frontières pour les personnes étrangères (Anafé), Association nationale des villes et territoires accueillants (Anvita), Association pour l’accueil des travailleurs et des migrants (AATM), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), ATMF Gennevilliers, Attac, Audacia, Centres d’entrainement aux méthodes d’éducation active (Cemea), Cemea Ile-de-France, Cent pour un toit Oise, Centre de recherche et d’information pour le développement (Crid), Collectif AGIR du pays d’Aix, Collectif des associations citoyennes (Cac), Collectif Changer de cap, Collectif citoyen chatenaisien, Comité ivryen pour la santé et l’hôpital public, Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire (Cnajep), Comité pour le respect des libertés et des droits humains en Tunisie (CRLDHT), Comité Marche du 23 mai 1998 (CM 98), Confédération nationale du logement (CNL) Val de Marne, Confédération paysanne, Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal), Conseil national de la nouvelle résistance (CNNR), Convergence de défense et développement des services publics, Coordination française pour le lobby européen des femmes (Clef), Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, Coordination nationale Pas sans nous, Copainville, Droit au logement (Dal), Droits d’urgence, Emmaüs France, Emmaüs Roya, Emmaüs Solidarité, Ethnoart, Fédération Addiction, Fédération des associations générales étudiantes (Fage), Fédération des mutuelles de France, Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), Fédération indépendante et démocratique lycéenne (Fidl), Fédération nationale des associations solidaires d’action avec les Tsiganes et les gens du voyage (Fnasat-Gens du voyage), Fédération nationale des Samu sociaux (FNSS), Femmes Egalité, Femmes plurielles, Fondation Copernic, Fondation Danielle Mitterrand, Fondation des femmes, Foyer Accueil chartrain, Français Langue d’accueil (FLA), France Amérique latine, France Fraternités, France Libertés Gironde, France terre d’asile, Générations Futures, Generation for rights over the world (GROW), Golem, Grains de pollen, Groupe associatif PoleS, Groupe d’information et de soutien des immigré-es (Gisti), Home, Home Protestant, Humanity Diaspo, Ingénieurs sans frontières France, Juives et Juifs révolutionnaires (JJR), L’Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (L’Acort), La Cloche, La Jeune Garde, Latitude Marionnette, Le Mouvement de la paix, Les midis du Mie, Les Poussières, Ligue de l’enseignement, L’Union étudiante, Mission d’aide au développement des économies rurales en Afghanistan (Madera), Mouvement pour une alternative non-violente (Man), Mouvement Utopia, Mutuelle des pays de Vaucluse, Ocellia, Oppelia, PasserElles buissonnières, Paris d’exil, Pantin solidaire, Patron.nes solidaires, Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, Polaris 14, Quartiers du monde, Rassemblement citoyen Viva – Nice, Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (Raar), Réseau éco-syndicaliste (Res), Réseau Education sans frontières (RESF), Réseau étudiant pour une société écologique et solidaire (Reses), Réseau Euromed France (Ref), Ripostes – Pour une coordination antifasciste, Roya citoyenne, Solidarité Laïque, Syndicat national des journalistes (SNJ), Syndicat national unitaire des assistants sociaux de la fonction publique-FSU (Snuasfp-FSU), Syndicat unitaire des personnels des administrations parisiennes-FSU (Snepap-FSU), Une autre voix juive (UAVJ), Union des étudiants exilés (UEE), Union nationale des étudiants de France (Unef), Union syndicale lycéenne (USL), Union syndicale de la psychiatrie, Unis pour le climat et la biodiversité, Utopia 56, Vigilance et initiatives syndicales antifascistes (Visa), VoxPublic, YES Akademia, Zero Waste France

 Paris, le 12 juin 2024

Les organisations qui souhaitent signer l’appel “Ensemble, contre l’extrême droite” peuvent remplir ce formulaire.

Voir la liste des rassemblements prévus partout en France

Source: ENSEMBLE, CONTRE L’EXTRÊME DROITE

Mobilisations contre l’extrême droite 13 juin, 2024

Nous, syndicats et associations, avons décidé d’agir ensemble sur tous les territoires pour battre l‘extrême droite lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024 et porter ensemble des mesures concrètes de solidarité, d’égalité et de justice. Nous en appelons à la mobilisation de toutes et tous.

La victoire des extrêmes droites aurait les mêmes conséquences dramatiques que celles qu’on a pu voir là où elles ont pu gouverner ou gouvernent. Aux Etats-Unis de Trump, dans la Russie de Poutine, la Hongrie de Orban, l’Argentine de Milei, la Pologne du PiS, l’Italie de Meloni, la liberté est piétinée, les droits ont été bafoués, les services publics et les politiques sociales, étranglés. Dans tous ces pays, la violence, la haine de l’autre ont remplacé les valeurs d’égalité, de solidarité, de fraternité.

Nous devons tout faire pour éviter que cela ne nous arrive.

Lire la suite de l’appel commun du 12/06/2024

Contre l’extrême droite et pour un front commun des forces progressistes

Prises de position de la LDH

Podcast « La lDH mobilisée contre l’extrême droite »

Episode 19 “Des Voix et des droits”, le podcast de la LDH, avec Arié Alimi, vice-président de la LDH

podcast « Lutte contre les extrêmes droites »

Episode 18 “Des voix et des droits”, le podcast de la LDH, avec René Monzat, membre du groupe de travail de la LDH « Lutte contre les extrêmes droites »

Source: Mobilisations contre l’extrême droite

Pour un front commun des forces progressistes face à l’extrême droite 13 juin, 2024

Communiqué LDH

Le résultat des élections européennes correspond à ce que les sondages laissaient présager. L’annonce immédiate d’une dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République ouvre l’éventualité d’une majorité d’extrême droite. Cette perspective serait évidemment un désastre pour la République française et pour les valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité que nous portons, qui n’ont jamais été aussi menacées depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

La LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle dès à présent l’ensemble des forces politiques progressistes à dialoguer, à mettre l’ensemble de leurs divergences de côté, à se mobiliser afin de proposer un front commun dans le champ électoral face à l’adversité. Elle va chercher sans tarder à travailler à cela avec toutes les forces syndicales et associatives qui partagent cet objectif avec elle.

Paris, le 10 juin 2024

Télécharger le communiqué LDH en pdf.

Source: Pour un front commun des forces progressistes face à l’extrême droite