#49 – Septembre 2019 : Questions bioéthiques, droits de la personne et intérêt général 12 septembre 2019
Des progrès considérables des connaissances et des techniques ont été accomplis dans les domaines de la biologie, de la génétique et de la médecine en quelques décennies.
La bioéthique s’intéresse aux questions morales et sociétales posées par ces progrès. Car c’est la capacité de l’espèce humaine à intervenir sur ses conditions de reproduction, de santé, de fin de vie qui est en jeu, et aussi l’accroissement de la liberté de choix de chaque individu que cela peut permettre. Mais également avec des risques potentiels importants, en particulier d’instrumentalisation et de marchandisation du corps humain.
Comment la société concilie-t-elle ces immenses possibilités et ces risques ? Comment préserver la dignité humaine ? Où situer les limites entre l’acceptable et l’inacceptable ? Tel a été l’objet d’un débat national en 2018 et de l’avis du Comité consultatif national d’éthique. C’est l’objet, désormais, d’un projet de loi du gouvernement qui doit réviser les lois bioéthiques existantes qui datent de 1994 (après des révisions partielles en 2001 et 2013) et ne tiennent donc pas compte des évolutions des techniques et des opinions de la population depuis lors.
La LDH s’est prononcée sur ces questions lors de son Congrès de 2019. Elle y a posé les principes qui, selon elle, doivent guider l’examen de tout sujet de bioéthique et formulé des recommandations.
Dans ce numéro des Échos nous avons fait le choix de parler de ces principes et, parmi les très nombreuses questions, d’exposer les termes de quatre d’entre elles : PMA, GPA, anonymat des dons de gamètes, fin de vie.
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