Le maire de Lorette au sommet de sa bêtise raciste 3 juillet 2017
Communiqué LDH
L’été 2016 a vu les arrêtés anti burkini, qui ne portaient pas leur nom, sanctionnés pour atteinte à plusieurs libertés fondamentales par la juridiction administrative, dont la plus haute, le Conseil d’Etat. Le maire de Lorette, habitué des provocations envers la communauté musulmane, a quant à lui pris, ce 8 juin, un arrêté interdisant de façon explicite le burkini et le voile dissimulant même partiellement le visage au nouveau point d’eau de cette commune. Poussant sa bêtise raciste encore plus loin, il a fait réaliser un pictogramme sur lequel on peut voir, à côté d’un pictogramme interdisant la cigarette ou encore la consommation d’alcool, le visage barré d’une femme voilée.
La LDH a introduit auprès du tribunal administratif un référé-liberté contre cet arrêté qui ne comporte, en outre, aucune motivation, si ce n’est celle, paranoïaque, confiée par le maire de Lorette au Progrès, selon laquelle « On ne veut pas de tenues agressives et provocatrices ».
Face à une telle atteinte à plusieurs libertés fondamentales, la LDH a en outre décidé de porter plainte auprès du procureur de la République en raison de la discrimination et de l’atteinte aux libertés fondamentales que constituent ces interdictions.
Paris, le 30 juin 2017