#33 – Janvier 2017 : Les lanceurs d’alerte : des citoyens au service de l’intérêt général 26 janvier 2017
D’Antoine Deltour à Edward Snowden, les lanceurs d’alerte ont osé dire leur désaccord sur la place publique, ont choisi de rendre publiques des informations dérangeantes. La multiplicité des affaires qu’ils ont révélées, en France et dans le reste du monde, démontre l’utilité de leur démarche pour l’intérêt général et la démocratie. Certains ont permis au Trésor public français de récupérer plusieurs milliards d’euros (affaires UBS, SwissLeaks, LuxLeaks, Panama Papers), d’autres de prévenir des risques sanitaires majeurs (amiante, éthers de glycol, Mediator) ou encore de dénoncer des pratiques de corruption (affaires des diamants de sang de l’Angola, de la revente du Printemps). Ces salariés lanceurs d’alerte ont simplement, dans le cadre de leur travail, refusé de cautionner des pratiques contraires à leur éthique professionnelle. Cette intégrité leur a souvent coûté leur carrière, leur emploi et a bouleversé leur vie personnelle. Beaucoup d’entre eux, des années après les faits qu’ils ont signalés, sont toujours sans emploi ni revenus, et ont toutes les peines du monde à assurer leur défense dans le cadre des multiples procédures judiciaires intentées contre eux. Car ils étaient jusqu’à présent très peu protégés.
Dans ce numéro des Echos nous allons préciser ce dont on parle quand on évoque les lanceurs d’alerte, illustrer leur combat par deux exemples fameux, dire où en est la réglementation du droit d’alerte, montrer les enjeux pour la société que nous voulons (une société transparente et démocratique) et pour la citoyenneté.
Pièces jointes
echos_33 | Télécharger |
Laisser un commentaire